Economie

L’orpaillage clandestin menace la production d’or de la Côte-d’Ivoire.

 

<< Lorpaillage illégal demeure un défi majeur dans nos permis. Plus de 300 creuseurs artisanaux sont présents sur notre site de Fonondara avec des risques d’exploitation des ressources. Des centaines d’orpailleurs sont actuellement enregistré le long de la structure et nous observons une forte ruée sur ce site occasionnant des risques de retards dans les programmes de forage. Le phénomène devient de plus en plus un enjeu pour la compagnie >> s‘est exprimé en signe d’inquiétude le vendredi 19 juillet 2019, le PDG de la compagnie Barrick, Mark Bristow.

En effet, pour le Président Directeur Générale, (PDG) de la compagnie exploitant la mine d’or de Tongon dans le département de Mbengué, l’orpaillage clandestin représente une menace pour la production de l’or en Côte d’Ivoire en compromettant les efforts fournis par la compagnie pour garantir une durée de vie de la mine estimée à trois ans et à trouver des réserves.

Un phénomène qui n’est pas l’apanage de la Côte d’Ivoire comme le souligne Mark Bristow. Selon lui, l’orpaillage illégale doit être régler au niveau régional en y apportant des solutions locales et en y impliquant l’ensemble des acteurs pour venir à bout de ce fléau.

Nonobstant des réserves qui s’épuisent, la compagnie a produit 63 tonnes dor à ce jour et prévoit d’atteindre 290.000 onces d’or cette année. De bons résultats rendu possible grâce à la nomination d’un ministère dédié au secteur minier et à la mise en place de la brigade de répression des infractions minières. Pour Mark Bristow ces structures ont contribué à améliorer la collaboration avec les acteurs de l’industrie dans la résolution des problèmes liée à l’orpaillage clandestin et en permettant à la Côte d’Ivoire de doublé sa production d’or en passant de 25 à 50 tonnes d’or d’ici 2025.

Patrick Kouamien

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