Afrique

Les élections législatives en Guinée n’auront pas lieu le 28 décembre

Les élections législatives guinéennes, retardées depuis des mois, devront encore attendre. La date du 28 décembre proposée par le chef de la Commission électorale n’est pas tenable, a annoncé ce lundi l’Organisation internationale de la Francophonie.

En annonçant, le 16 septembre dernier, que les élections législatives se tiendront le 28 décembre, le président de la Céni n’avait peut-être pas mesuré le poids des 77 recommandations que lui avait faites l’Organisation internationale de la Francophonie pour obtenir un outil parfait pour la conduite des élections. C’est pourquoi l’OIF a insisté pour que cette date soit reconsidérée.

« La mise en œuvre de ces recommandations fait partie de nos objectifs dans ce pays. Il ne faut pas que nous allions trop vite dans ce travail, après un audit important, crédible, et que nous laissions derrière nous des difficultés qui pourraient nous rattraper », explique Tiéman Coulibaly, l’envoyé spécial de la Francophonie en Guinée.

Crise politique

Ces recommandations faites par l’OIF ne souffrent d’aucune contestation, explique le diplomate malien : « Je me réjouis quand même de constater que les recommandations qui ont été faites par ce rapport d’audit sont acceptées par l’ensemble des acteurs et cela est un point positif. »

Confronté à la réalité du terrain, le président de la Céni, maître Amadou Salif Kébé, ne peut qu’admettre un nouveau report : « Aujourd’hui, nous nous retrouvons avec ce recul, puisque les délais techniques que nous avons calculés ne rentraient pas dans le cadre que nous avions déjà défini et qui aboutissait au 28, comme jour d’élections. »

Ce nouveau report intervient en pleine crise causée par l’ambition prêtée au président Alpha Condé de briguer sa propre succession en 2020 pour un troisième mandat consécutif.

siola

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