En Côte d’Ivoire, pour beaucoup, parler de « coopérative » c’est faire référence au secteur agricole – et cela à juste titre. En effet, selon l’Alliance Coopérative Internationale, le pays compte plus de 5 000 coopératives, dont plus de 3 000 dans le secteur du café-cacao et environ 300 dans le secteur du coton. Et pourtant, en vrai, le monde coopératif va bien au-delà.
Dans tous les secteurs d’activité, les groupements d’individus (commerçants, consommateurs, producteurs…) peuvent choisir de mettre leurs moyens en commun afin de satisfaire leurs besoins. En Allemagne par exemple, les sociétés coopératives bancaires enregistrent le plus grand nombre de membres.
À côté de celles-ci, viennent celles des secteurs de l’immobilier, de l’agriculture, de l’alimentaire, du commerce, etc. Eu égard à l’apport des sociétés coopératives dans le développement de la Côte d’Ivoire, une diversification des secteurs coopératifs serait un atout majeur pour le pays dans la réalisation de son ambition d’émergence économique. Mais pour cela, il faut que les coopératives soient davantage bien structurées et reposent effectivement sur ses valeurs de démocratie, de solidarité, d’égalité, d’équité et de responsabilité personnelle et commune.
C’est entre autres l’un des messages à retenir de la présentation sur les coopératives tenues par l’expert-consultant international Docteur Jonathan Gbédé le 26 juin 2021 lors de la première moitié de la journée de formation politique des jeunes leaders dénommé « Génération à venir ».
La seconde moitié de journée a été consacrée à des travaux pratiques employant diverses formes d’art. Puis le traditionnel afterwork thématique sur le sujet du partage d’expérience de candidat aux élections législatives a permis de clôturer en beauté cette journée.
Chantal Abi
