Société

CÔTE D’IVOIRE/ Cloture de l’Atelier de formation des magistrats et greffiers de la cour d’appel de Bouaké

Durant trois jours, les magistrats issus des tribunaux de première instance de la deuxième ville de Côte d’Ivoire et de Korhogo ont échangé sur plusieurs modules parmi lesquels les nouveaux lieux de collectes, les agences de collectes, les bureaux d’état civil, la disposition des noms et prénoms qui seront disposés comme suit (prénoms et nom), l’instauration de nouveaux mécanismes, l’intégration de l’informatique dans l’état civil.

Dans l’objectif général de présenter la loi N°2018-862 du 19 novembre 2018 sur l’état civil et de la loi N°2018 -863 du novembre 2018 instituant une procédure spéciale de déclaration de naissance, de rétablissement d’identité et de transcription d’actes de naissance, de même que certaines dispositions du code de la nationalité, aux magistrats et greffiers du ressort de la cour d’appel de Bouaké; le ministère de la justice et des droits de l’homme a organisé un atelier d’information les 26, 27 et 28 février 2020 dans réceptif hôtelier de Bouaké.

Cet énième atelier de Bouaké est la troisième étape d’une tournée nationale entreprise par le ministère de la justice et des droits de l’homme auprès des cours d’appel, après celles d’Abidjan et de Daloa.

A en croire M. Ouattara Aboubacar Directeur du Contrôle de l’Etat Civil et des Archives Judiciaires, << l’activité d’aujourd’hui concerne à présenter les nouvelles lois sur l’état civil suivi du nouveau cadre légal aux magistrats et greffiers de la cour d’appel de Bouaké >> a expliqué Ouattara Aboubacar avant d’ajouter que << Depuis 1964, la loi qui règlemente l’état civil demeure toujours après 60 ans. Nous avons donc pris une nouvelle disposition. Nous avons constaté que les centres d’état civil était éloignés de la population. Et donc, nous avons voulu mettre en lien avec l’état civil de nouveaux acteurs pour faire le relais en vue de relever le taux de déclaration qui était bas et pour éviter beaucoup des défauts >>

Poursuivant, il a jugé indispensable que les magistrats et greffiers soient informés de toutes ces lois << car l’application de ces lois passe par une bonne formation de ces acteurs pour une bonne compréhension de ces textes >> a t’il dit.

Aussi, le directeur du contrôle de l’état civil et des archives judiciaires Ouattara Aboubacar a précisé qu’une série de formation sera effectuée auprès des préfets, après celles des magistrats et greffiers.

Kassoum Bara

 

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