Société

Compsition de la CNDH/ Le RIDDEF et d’autres organisations  appuient sur la sonnette d’alarme

Le Réseau Ivoirien pour la défense des droits de l’enfant et de la femme (RIDDEF) en collaboration avec d’autres organisations de la Société Civile œuvrant dans le domaine des droits de l’homme ont tenues une conférence de presse ce jeudi 21 février 2019 à Cocody 2 Plateaux,  pour dénoncer  la procédure de désignation des représentants de la société civile au sein du collège électorale du Conseil  Nationale des Droits de l’Homme (CNDH).

Sur 23 organisations des droits de l’homme, 7 ont été retenues pour siéger au sein du conseil électoral du Conseil Nationale des Droits de l’Homme et une organisation sur 9 au niveau des organisations des femmes et des enfants a été désignée représentante de toutes les organisations œuvrant dans ce domaine. Des organisations qui ont été retenue sur la base  d’un récépissé d’existence et justifiant cinq (5) ans de fonctionnement.

Un mode de désignation à laquelle le RIDDEF, MIDH, AJDF, CIVIS-CI, et d’autres organisations des droits de l’homme non retenus pour siéger au sein du CNDH jugent opaque, non conforme et illégale aux dispositions juridique en la matière.

En effet selon ces organisations, pour être désigné représentant  de la société civile au sein du CNDH au vu de la loi, il faut s’acquérir d’un récépissé de dépôt et d’une publication au journal officiel de l’Etat de Côte d’ivoire. « Des critères qui n’ont pas été respectés par le Secrétariat du Ministère en charge de la promotion des droits de l’homme, qui au lieu d’appliquer ces critères, créer d’autres critères qui ne se basent sur aucun statut juridique », soulignent ces organisations.

Autres incohérence relevés par ces organisations est la date de l’élection. En effet les désignations étaient prévues pour les 21 et 22 février 2019. Mais à la surprise le Secrétariat a envoyé par courrier électronique les organisations retenues. Un fait qui a du mal à passer auprès des organisations non retenus qui s’estiment lésées.

Pour eux, le non-respect des dispositions légales et de la date de désignation des représentants relèvent de pratique opaque qui a pour but d’intégrer des organisations qui sied au gouvernement.

Enfin, l’ensemble des organisations des Droits de l’homme ont émis leurs volontés d’émettre des recours et requête auprès du Secrétariat du ministère en charge de la promotion des droits de l’homme pour dénoncer ce qu’il qualifie de mode de désignation non transparente et illégale en vue des explications d’un tel changement sur des fondements juridiques.

Patrick Kouamien

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