Economie

Accompagnement des PME : la Fondation Friedrich Naumann lance “Re:Start 21”

Les Petites et moyennes entreprises (PME) et les Très petites entreprises (TPE) ont souffert de la crise de la Covid-19 ; et plusieurs autres continuent d’en subir les conséquences. Pour accompagner certaines dans leur relance économique, la Fondation Friedrich Naumann, a, au cours d’une conférence de presse organisée le lundi 31 mai à son siège à Abidjan, présenté son nouveau programme dénommé “Re:Start21” (Remodeler). Ce programme vise à booster les activités de PME et TPE en renforçant leurs restructuration et compétences de mobilisation de financements.

Ce projet, financé par ladite fondation, est mis en œuvre par Bloomfield Investment Corporation et le Groupe Cofina, avec l’appui de l’Agence Côte d’Ivoire PME et l’Agence Emploi Jeunes.

Au cours de cette conférence de presse, l’Assistant programme de la Fondation Friedrich Naumann, Magloire N’Dehi, a indiqué qu’il a fallu informer l’opinion publique via la presse, du lancement de “Re:Start21”, programme d’accompagnement des PME et TPE. Selon lui, ce programme est ouvert à une quinzaine de PME et TPE dont la sélection est en cours. Leur formation va débuter le 15 juin 2021 et va se tenir sur 06 mois à Abidjan, soit 02 séances par mois.

“Avec la crise de la pandémie de la Covid-19, beaucoup d’entreprises sont en difficulté. Il s’agit là de les accompagner à développer leur résilience et être plus compétitives”, a-t-il déclaré.

Quant à Yali Sané, Directeur du capital humain et de la communication du Groupe Cofina, il est question pour son entreprise spécialisée dans le financement des PME, d’intervenir en tant que co-Conseil pour accompagner ces PME tout au long de cette formation. Cela va se faire par des rencontres régulières sur des thématiques liées à la finance pour pouvoir leur permettre de s’améliorer. “A l’issue du programme, ces entreprises pourront nous adresser une demande de financement, que nous pourrons étudier tout particulièrement parce qu’on les aura connu pendant les 06 mois avant. On sera donc capable de savoir si elles peuvent en bénéficier ou pas”, a-t-elle fait savoir.

Le troisième intervenant, Stanislas Zézé, président directeur général (PDG) de Bloomfield Investment Corporation, a saisis cette opportunité pour inviter les PME africaines à se prendre et à ne pas compter sur l’aide de leurs gouvernements. Il a été formel en soutenant qu’il faille qu’on arrête d’infantiliser les PME. “Quand quelqu’un décide de créer une entreprise, il est d’office un champion, donc il a la capacité de mener à bien son projet. Et pour ça, il a besoin de formation, de renforcement de capacités, de partage d’expérience avec des entreprises qui ont déjà réussi. Et c’est comme ça qu’on se donne les armes suffisantes pour pouvoir réussir”, a-t-il souligné.

Ce pourquoi, ce programme va bénéficier de l’expertise de son agence d’évaluation du risque de crédit, en termes de formation avec des modèles tels que Comprendre valeur d’un entrepreneur, la Capacité de gérer son risque de contrepartie, la Gestion de son risque interne, une Gouvernance efficiente d’une entreprise (rôle des staffs et prise de décision.

Faisant le diagnostic de l’écosystème des PME, il les a trouvées faibles et ayant besoin de renforcer leurs capacités. Bien qu’elles représentent 95% du tissu économique, elles ne contribuent qu’à 20%.

“Nous pensons qu’il est important qu’on change d’approche vis-à-vis des PME en Afrique en général et en Côte d’Ivoire en particulier et de penser que le problème essentiel des PME c’est le financement. Laissons-leur la possibilité d’accéder elles-mêmes à des financements et mettons l’accent sur le renforcement de capacités pour les aider à y parvenir à travers des programmes et des modules qui permettent d’avoir des PME solides”, dixit Stanislas Zézé.

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