Politique

Processus électoral de 2020 : Des acteurs formés à l’exercice des droits civils, politiques et des libertés

Contribuer au respect des droits civils, politiques ainsi que des libertés publiques dans le processus électoral de 2020, pour des élections apaisées et sans violence en Côte d’Ivoire. Tel est l’objectif du séminaire de formation initié à l’intention des formateurs issus des trente-une (31) commissions régionales du Cndh et des représentants d’institutions étatiques et non gouvernementales.

Pendant trois jours du 11 au 13 décembre 2019, à Abidjan-Plateau, les participants au séminaire ont été instruits sur « l’exercice des droits civils, politiques et des libertés en période électorale ».
A l’ouverture de cet atelier, Jonas Mfouatié, représentant résident par intérim du PNUD, a souhaité que cette formation soit un cadre d’échange et de partage d’expérience pour les acteurs des institutions nationales des droits de l’homme, les experts et les praticiens. Ce, sur les stratégies pour des élections apaisées et le renforcement de la culture démocratiques fondée sur le respect des principes fondamentaux des droits de l’homme.
Pour la présidente du Conseil national des droits de l’homme, Namizata Sangaré, elle a demandé au participants à ce séminaire de porter un regard attentif sur les obligations et les normes à respecter pour assurer à la Côte d’Ivoire des élections ouvertes, transparentes et apaisées. Et d’ajouter que le reflet de la volonté du peuple, c’est que « 2020 n’accouchera pas 2010. » « Les 60 formateurs, a-t-elle indiqué, seront instruits sur les normes et standards internationaux en matière de droits civils et politiques et sur le cadre juridique national des libertés publiques et leur applicabilité en période électorale.
Selon Berté Bouaka, directeur des affaires générales du ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation qui représentait le ministre en charge de l’administration territoriale, cette formation vient à point nommé. Ce, pour combler le vide qui réside dans la méconnaissance des droits, des devoirs et des obligations en matière électorale. « L’exercice des droits civils, politiques et des libertés publiques peut être problématique dès lors que les bénéficiaires en ignorent le contenu et l’étendu », a-t-il fait savoir.
Pour le Secrétariat d’état chargé des droits de l’homme, une professionnalisation des acteurs majeurs du processus électoral est plus que nécessaire. Et cela, pour renforcer le niveau de confiance entre les acteurs clés et les citoyens, les populations et les institutions pour une meilleure crédibilité des actions de gouvernance démocratique.

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