Agriculture

L’EVALUATION DE LA POLITIQUE RIZICOLE DE LA CÔTE D’IVOIRE AU CENTRE D’UN ATELIER A YAMOUSSOUKRO

La Côte d’Ivoire, dans son ambition d’assurer son autosuffisance en riz, multiplie des initiatives. A cet effet, un atelier est ouvert depuis ce jeudi 10 mars, à Yamoussoukro, dans l’optique d’évaluer la politique du pays en matière de développement de cette filière agricole.

Le séminaire, initié par la coopération coréenne, mobilise des experts d’horizons divers. Il est en rapport avec le projet “Renforcement des capacités et partage d’expériences des chaines de valeur riz, par le biais du projet de coopération sud-sud et triangulaire”, rapporte le correspondant de l’AIP.

Ce rendez-vous consiste à restituer les travaux d’un atelier international organisé en septembre 2021 par le bailleur. Ce dernier entend partager son expérience avec les pays bénéficiaires du projet.

Il s’agit principalement de la Côte d’Ivoire, la Tanzanie et les Philippines.
A travers cette rencontre, la Côte d’Ivoire compte s’appuyer sur l’expérience et les conseils de ce partenaire stratégique. Celui-ci étant, dans les années 70, « autosuffisant en riz », a expliqué le représentant du ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Guiré Bertrand.

« Nous visons cette autosuffisance à l’horizon 2025 et envisageons être exportateur d’ici 2030. Donc nous voulons nous appuyer sur cette expérience de la Corée et bénéficier de ses conseils », a projeté l’émissaire du ministre Kobenan Adjoumani.

L’atelier de Yamoussoukro se veut un cadre de renforcement des connaissances des acteurs ivoiriens sur les bonnes pratiques, ainsi que les politiques nationales, en vue d’une filière riz plus compétitive, rapporte le confrère de l’Agence ivoirienne de presse.

Le projet bénéficie du soutien de l’Organisation des Nations-unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO). La représentante pays de l’institution mondiale, Anne Marie N’da Kouassi, a exhorté les acteurs ivoiriens à s’approprier les expériences, afin de les « adapter à nos réalités locales ».

« Dans certains cas, les conditions géographiques, climatiques et socioéconomiques sont similaires. Une grande partie des technologies et des capacités nécessaires dans les pays en développement existent déjà ailleurs. Mais elles doivent être partagées et diffusées », a instruit Mme N’da.

En Côte d’Ivoire, le riz est généralement cultivé sur les plateaux et dans les bas-fonds, dans toutes les régions du pays. Avec près de 800 mille riziculteurs, la production nationale est estimée à 1,3 millions tonnes par an, alors que le taux de consommation s’élève à 1.8 millions tonnes par an.

Des situations qui amènent le pays à importer 450 millions d’euros de riz chaque année. Ce qui classe le pays au cinquième rang mondial des pays importateurs.

A R

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