Culture

Les artistes de la diaspora exposent à la rotonde des arts

Les artistes ivoiriens de la diaspora

En marge au Forum de la diaspora, qui se tient actuellement dans la capitale économique ivoirienne,le ministère de l’Intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur,avec à sa tête, le ministre Ally Coulibaly, a organisé le vernissage d’exposition des oeuvres de quatre artistes de la diaspora, ce lundi 15 juillet 2019, à la rotonde des arts, Abidjan- plateau.

Les oeuvres de nos plasticiens

Si loin, si proches. Artistes en Diaspora” tel est le thème de cette exposition consacrée aux artistes de la Diaspora du 15 juillet au 15 août à la Galerie La Rotonde des Arts, Abidjan-Plateau.

Ouattara Watts, résidant aux Etats Unis, N’guessan Kra vivant en France, Jem’s Kokobi de l’Allemagne et Achilles Kouamé travaillant aux Canada .

Les amoureux de l’art

Le Pr Yacouba Konaté, directeur de la galerie, a justifié le choix porté sur ses artistes.
« Ouattara Watts, Jem’s Koko Bi, N’guessan Kra et Achille Kouamé font partie des artistes qui ont le bonheur d’aller et de revenir, de compter dans leur milieu en Occident, là où ils vivent et travaillent autant qu’ils comptent au nombre des valeurs sûres nationales. Ils nous proposent des images des sensations marquées au coin de saveurs ivoiriennes comme si chaque soir au coucher, ils venaient passer la nuit à Adjamé, à Gagnoa, à Bouaké où à Korhogo.», a-t-il expliqué.

Ouattara Watts a une peinture faite de couleurs et de chiffres. Née en 1957 à Korhogo, sa peinture est un geste ample servi par un graphisme d’inspiration allégorique. Ces tableaux font référence à l’univers mystique de la peinture Sénoufo.

N’guessan Kra, lui est fidèle au style Vohou-Vohou. Peintre et sculpteur, il est née en 1954 à Daoukro, son œuvre est abstraite et affiche une volonté de rupture avec les canons esthétiques de l’Occident. Natif de Sinfra, Jem’s Robert Koko bi voit le jour en 1966.Avec la technique du grattage sur papier, il révèle des visages qui font défilé l’histoire qui dénote d’une conscience sociale aiguë.

Chez Achille Kouamé, enfin, les bidonvilles, les scènes urbaines d’Afrique, du Canada et d’ailleurs sont les thèmes de la peinture. Il castre tout éclat lumineux et refuse de faire pétiller sa peinture à l’huile. Cela donne à ses toiles une teinte mates à forte teneur de vieilli dont lui seul à le secret et la technique. En illustre les toiles ‘’Ballon Fatché’’, ‘’Le Bêla’’ et ‘’L’étalage’’.

Patrick Kouamien

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *