Accompagner les producteurs et contribuer au développement de la caféiculture en côte d’ivoire, tel est l’objectif et défi que s’est fixé le groupe Nestlé fabriquant du café en Côte d’Ivoire depuis plus de 60 ans.
C’est ce qui leurs a poussé à procéder au lancement du programme Nescafé Plan 2030 le 4 octobre dernier . Un programme qui vise à soutenir les réalisateur du café afin d’être parmi les acteurs de renforcement de la caféiculture en côte d’ivoire.
En effet, sur le plan mondial, l’Afrique produit 12% du café mondial, avec plus de dix millions d’agriculteurs dans 30 pays dont la côte d’ivoire, le plus grand producteur de café en Afrique de l’Ouest.
Au vu de cela, alors que la demande de café devrait augmenter de manière significative en Côte d’Ivoire, le constat est que les récoltes ont diminué. Les raisons sont liées au changement climatique qui crée une hausse des températures, une sécheresse et des inondations qui rendent le café plus difficile à cultiver.
Sous cette pression, les agriculteurs se tournent vers des pratiques nocives pour l’environnement telles que la déforestation et remplacent les vieux caféiers par des cultures plus faciles à cultiver. Arguments en défaveur d’une culture durable du café et de la transition vers une agriculture régénératrice ; Il n’est pas trop tard pour inverser ce déclin. Nestlé a déjà compris cela ce qui leur a emmener a décidé d’apporter le changement, un changement qui leurs es conduit a effectué une visite de plantations dans le village de Yobouekro a la rencontre de Amani Ahou, une productrice de café qui, jusqu’à récemment, prévoyait d’abandonner sa plantation car la récolte de ses arbres âgés était tombée à des niveaux déprimants.
Au cours des dernières années, Amani a reçu une formation de la part d’agronomes Nescafé, au coup duquel elle a appris les techniques d’élagage, le compostage et l’importance de planter des arbres d’ombrage. Au sortir de cette formation Amani Ahou se dit maintenant plus optimiste quant à la perspective de faire revivre sa plantation de café. « Ma plantation a rajeuni, mes vieux arbres recommencent à fleurir et produisent du bon café », a-t-elle déclaré.
L’exemple de Amani démontre donc comment l’amélioration des connaissances techniques et l’établissement de partenariats plus solides entre les agriculteurs et l’industrie peuvent avoir un impact réel et durable sur les agriculteurs ce qui aura d’ailleurs des impacts positive sur la côte d’ivoire.
D’ailleurs, d’après les climatologues, les producteurs de café en Afrique perdront leurs moyens de subsistance si rien n’est fait, l’exemple de Nestlé doit donc être multiplié. Les techniques agricoles régénératives permettront d’améliorer la santé des sols, rétablir les cycles de l’eau, augmenter la biodiversité et réduire les émissions de gaz à effet de serre. Aussi l’une des avantages en plantant plus de caféiers et en encourageant une plus grande biodiversité, les agriculteurs créeront un environnement permettant aux abeilles, aux insectes et aux oiseaux de proliférer dans leurs champs. Cela aura un impact positif sur l’écosystème et réduira les effets du changement climatique. La responsabilité et le coût de la transition vers l’agriculture régénératrice ne peuvent pas incomber uniquement aux agriculteurs. Alors « À quoi ressemblera votre tasse de café en 2030? ».
Retenons que le plan Nescafé existe depuis maintenant 10 ans. Durant ces années, bon nombres des agriculteurs ont pu améliorer les pratiques agricoles. Le plan renforce les compétences agricoles des agriculteurs à produire des fèves de meilleure qualité et à obtenir des primes plus élevées.
Kadiata DOUMBIA
