Economie

TRANSPORT ROUTIER ET AUGMENTATION DU PRIX : À QUI LA FAUTE ? LES EMBOUTEILLAGES ? LES TRANSPORTEURS ? LES SYNDICATS ? L’ETAT ? Ou LA POPULATION ?

Comme disait un spécialiste de la question, « tout le monde est spécialiste dans la question du transport puisque c’est une question qui concerne tout un chacun » .

Une situation que la Friedrich-Ebert-Stiftung et le Réseau Ivoirien pour la Défense des Droits de l’enfant et la Femme (RIDDEF) ont bien compris et ont voulu mettre en pratique.

C’est en ce sens qu’un premier débat sur le coût du transport routier a été organisé par les deux structures dans le cadre d’un projet dénommé ‘’Finances publiques, je participe” ,ce jeudi 24 novembre 2022 à l’hôtel la rose Blanche Abidjan cocody Angré.

‘’LA CHERTÉ DU TRANSPORT A ABIDJAN’’ est le thème qui a rassemblé plusieurs hauts cadres du domaine du transport ainsi que les ONG, les commerçants et la presse dans le but de créer un débat plus approfondir sur la question et de montrer la part de responsabilité de tous en plus des femmes afin de relever les défaillances et de trouver une réponse.

L’objectif est de vulgariser les informations et mécanismes économiques et budgétaires ainsi que les analyses régionales par les OSC auprès des acteurs locaux des localités d’Abidjan.

S’il est vrai que les transporteurs et chauffeurs sont indexés dans cette cherté des transports, fort est de constater que le prix du carburant, les embrouilles.

C’est la raison de la hausse du coût défendu par DIABATE IBRAHIM directeur générale du haut conseil du patronat des entreprises de transport de Côte d’Ivoire. « Ce qui justifie le coût élevé des transports est la loi de l’offre et de la demande, ensuite, il faut comprendre que la question du transport notamment le transport routier est une question essentielle. Donc la mobilité des populations passe nécessairement aujourd’hui dans le remplissage d’un certain nombre d’exigences, que est l’environnement économique que nous vivons aujourd’hui, avec la situation internationale et tout ce qui est lié aux charges du secteur du transport. Vous finirez par comprendre que les cahiers de charges de transport qui sont appliqués aujourd’hui vont nécessairement avec la situation que nous vivons.

Cependant, nous espérons qu’au plan international comme au plan national la situation va être réduit à la baisse avec certainement la baisse des prix des hydrocarbure à l’international avec la baisse des intrants. Notamment les pièces de rechange avec les prix des véhicules eux même à la baisse », a-t-il déclaré.

L’Autorité de la Mobilité Urbaine dans le Grand Abidjan (AMUGA) representé par Mr Gahe ARISTIDE directeur de la planification et des études à l’AMUGA affirme qu’actuellement environ 6 millions de citadins se déplacent en bus taxi inter-communaux en bateau sur le plan lagunaire. Malgré cela, le problème semble de plus en plus persisté, dû aux embouteillages, au coût élevé du gazoil et bien d’autres. Selon lui, des solutions sont en cours de téléchargement.

« Pour résoudre le problème de la cherté du transport, nous sommes en train de mettre en place tout un système pour réorganiser le secteur et dans cette réorganisation-là il y a la réalisation des infrastructures par l’Etat, il y’a aussi le service de transport qui doit être développé. Il y’a le métro qui se met en place, un BRT (une ligne de transport de bus seulement qu’avec cette ligne les bus ne s’arrête qu’à leur arrêt et ils ne vont pas rentrer dans les embouteillages.)

Entre Yopougon et Bingerville , avec ça en moins d’une heure, vous serez à Bingerville ou à Yopougon. Il y’a aussi le développement du transport lagunaire, sur la question du transport lagunaire ses 25 gares que l’Etat va construire, c’est près d’une centaine de bateaux qui vont être mis sur l’eau pour que la population. Se déplacer dans les meilleures conditions qu’ils ne soient pas contraint de déplacer dans le gbaka forcément et dans le taxi, ils peuvent donc exploiter ses moyens ».

Notons que l’un des objectifs de ce premier débat était de montrer la part de responsabilité des femmes dans la lutte pour la baisse du coût du transport.

Notons qu’au terme des échanges, tous , se sont accordé sur la création de cadre de concertation permanente entre les autorités communales et la population pour débattre des questions d’intérêt national et local pour le bonheur de la population.

Miss Doumbia

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