Politique

Présidentielle : KKB aux militants de Bouaké << je serai bel et bien candidat à la convention du Pdci-rda >>

Kouadio Konan Bertin dit KKB, était le mercredi 15 juillet 2020 au côté des militants et non militants du parti de feu Félix Houphouët-Boigny de Bouaké pour leur expliquer sa non retenus de sa candidature à la convention du PDCI RDA.

Au sortir d’une rencontre qu’il a tenu à huis-clos, l’ex-président de la jeunesse du Pdci-Rda a eu un point de presse avec les journalistes au cours duquel il a fait maintes mentions, d’abord sur sa candidature à la convention de son parti, qui décidera par la suite de son éventuelle candidature aux élections présidentielles d’octobre 2020, comme candidat du Pdci-Rda.

<< Oui je serai bel et bien candidat à la convention du Pdci-rda. La direction du Pdci a fait l’appel à candidature dans le cadre de la convention qui est en cours de préparation. À travers cela, je suppose que la direction de mon parti n’espérait pas que ce sont les militants du Rdr qui viennent compétir, non plus du Fpi. En faisant appel à candidature je suppose qu’on demande aux cadres qui en ont les compétences et qui veulent être candidat de se déclarer», a-t-il expliqué.

Poursuivant ses propos, KKB a fait savoir que sa candidature à la convention est toujours maintenue « puisque jusque-là on ne m’a retourné que la moitié de mon dossier. L’autre moitié est encore entre leurs mains; mes 25 millions, qui sont la contribution du candidat à la convention. Ils m’ont refusé le statut de candidat. Dès lors que je ne bénéficie pas de ce statut, rien ne fait l’obligation de contribuer. Pourquoi ils retiennent mon argent? >> a fait savoir KKB.

Celui-là même qui a toujours juré son appartenance éternelle au plus vieux parti de Côte d’Ivoire, n’entend pas céder aux pressions dont il est sujet actuel de son parti et est prêt à tout pour faire valoir ses pensées.

<< Ce que je souhaite que vous reteniez de moi, je suis et je demeure militant du Pdci-rda. Je le dis à qui veut m’entendre, que personne ne m’a envoyé au Pdci-Rda, que personne ne me chassera du Pdci-Rda. J’ai fait ce serment devant le président Houphouët et je ne quitterai pas son parti, parce que pour qu’il en soit ainsi, il va falloir le ressusciter >> a-t-il martelé.

Face au rejet de sa candidature à la convention, Konan Kouakou Bertin qui n’est pas à sa première révolte contre les décisions du roi de Pdci-Rda M. Henri Konan Bédié, s’est exprimé ainsi :

<< Je pose une question, suis-je oui ou non un militant du Pdci-rda? Je totalise 18 ans de présence au bureau politique, 30 années de militantisme actif. Je ne commets aucun crime en me portant candidat. Je ne fais que répondre à l’appel du parti. Autrement dit, si on estime que parce que je suis candidat j’ai commis un crime, dans ce cas c’est ceux qui ont demandé de faire l’appel à la candidature qui m’ont poussé au crime >> , s’est justifié le fils inconditionnel du parti, avant de s’indigner quant à la manière dont il est traité par les siens.

<< Je ne m’attendais pas à ce qu’on me réserve un tel traitement à mon dossier. Me traiter de mercenaire, c’est la plus grosse injure que je ne peux pas accepter. Nos parcours sont là pour l’attester. Je n’ai jamais été au restaurant. Tous ceux qui me traitent de mercenaire ici aujourd’hui, c’est des gens qui au grand jour se sont fait engraisser par le Rdr quand je mettais en garde >> a -t-il affirmé.

KKB entend redorer l’image du Pdci-rda, lorsqu’il se présente pour la présidence du parti et le représenter aux élections présidentielles prochaines.

<< Moi je veux relever le Pdci-rda.Je l’ai dit, ma candidature aura le mérite de nourrir au moins la démocratie interne. Si on va à la convention, à supposer que M. Henri Konan Bédié gagne, mais il sort de cette convention renforcé >> dit-il.

L’ancien député de Port-Bouët s’est engagé à mettre fin à cette pratique consistant à toujours écarter les jeunes du parti dont font preuve les dirigeants du parti.

<< Je ne suis pas un cinéaste, je ne suis pas là pour amuser la galerie. Avant moi il y a eu Koné Mahamadou de la JPDCI. Qu’est-il devenu? Pourquoi est-il parti ailleurs? N’y a-t-il pas aussi un mal profond au sein du Pdci-rda? Quel est ce parti politique qui passe son temps et dégage des moyens pour former des jeunes et les laisse partir ailleurs pour servir la cause de l’adversaire? C’est qu’il y a un problème de fond. Que sont devenus ceux qui ont été présidents des jeunes avant moi? Le Pdci-rda n’est pas le parti des vieux même s’il est vieux >> a-t-il conclu.

Kouassi Mathurin

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