Santé

La plate-forme « l’approche Une seule santé » dévoile les secrets de la prévention des maladies à risque

La direction de l’Institut National d’Hygiène Publique (INHP), a organisé à l’intention des journalistes, un briefing de la plate-forme l’approche Une seule santé s’est tenu à de Treichville (Abidjan) ce lundi 09 décembre 2019.

En effet, ce briefing a été présenté par Dr. Cherif Djibril, médecin de la santé humaine. Il a fait savoir que cette plateforme est une structure formelle qui assure la coordination et la collaboration d’un large éventail de parties prenantes. Dans le but de parvenir (adopter, institutionnaliser) a une approche une seule santé. En effet, elle a pour objectif, la prévention, la détection et la réponse aux menaces de sanitaires.

Le docteur a donné les raisons de la mise en œuvre de cette plateforme. Car, selon leurs analyses, les changements majeurs dans l’écosystème, favorise la transmission des maladies. Ainsi que les échanges des personnes et des biens à travers le monde accélérés par la mondialisation favorise la diffusion de ces maladies.

Il a également énuméré des problèmes relevant l’approche une seule santé. Concernant les facteurs humains, on a la densité de la population et croissance démographique plus fortes ; urbanisation incontrôlée ; plus grande mobilité ; demande en protéine d’origine animale et la pauvreté et inégalité. Au niveau des facteurs environnementaux, il a cité les éléments majeurs tels que l’empiètement de l’homme et du bétail ; la déforestation ; la chasse et braconnage ; le changement climatique. Et, les facteurs liés aux animaux. Comme, les systèmes d’élevage intensifs ; les productions à petite et à grande échelle ; commerce accru d’animaux et de produits animaux ; l’élevage périurbain et le marché d’animaux vivant.

« 60% des infections humaines existantes sont zoonotiques. Au moins 70% des maladies infectieuses émergentes (Ebola, le VIH et la grippe) sont d’origine animale. 5 nouvelles maladies humaines apparaissent chaque année. Trois sont d’origine animale. Et, 80% des agents pouvant être utilisés dans des attaques bio-terroristes sont des pathogènes zoonotiques », a-t-il annoncé.

Le docteur a terminé en donnant les avantages de l’approche une seule santé qui sont « la détection précoce et la riposte rapide ».

Mme. Emmanuela DAGO, chef de division du service communication a également donné l’importance de la communication sur les risques.
Pour elle, c’est un échange d’information, de conseils et d’opinions en temps réel entre les experts ou les dirigeants et la communauté faisant face à une menace pour sa survie, sa santé ou son bien-être économique ou social. Cette communication aide la population concernée à comprendre les risques qu’elle encoure et mettre toutes les informations nécessaires à leurs dispositions.

« Une bonne communication sur les risques n’améliore pas toujours une situation. Cependant, une mauvaise communication sur les risques aggravera presque toujours la situation », a-t-elle fait savoir.

Retenons que selon la conférencière, les principes directeurs de cette communication sont : la confiance, l’incertitude, la coordination, la transparence, la pro activité, l’engagement, l’intégration et le renforcement.

Patrick Kouamien

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