Afrique

Immigration irrégulière/ l’UNESCO Abidjan lance son projet de lutte

Ce vendredi 24 mai, à l’hôtel ivotel Plateau, le bureau de l’Unesco Abidjan, a procédé au lancement officiel de son projet de lutte contre l’immigration irrégulière et ou clandestine en présence du ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement, du Vice-Gouverneur du District d’Abidjan et de l’ambassadeur d’Italie en Côte d’Ivoire .

Représentante de l’UNESCO Abidjan

Pour Anne Lemaistre, Représentante du Bureau Unesco Abidjan, l’agence des Nations Unies spécialisée dans la promotion de la liberté d’expression, du développement des médias et de l’accès à l’information grâce à son mandat constitutionnel visant à promouvoir « la libre circulation des idées par le mot et l’image », l’Unesco apportera sa contribution dans la lutte contre l’immigration irrégulière dans le cadre de son projet « Autonomiser les jeunes en Afrique grâce aux médias et à la communication ».

« L’impérieuse nécessité de conduire ensemble des actions, de bâtir ensemble des stratégies, les mettre en œuvre, nous permettra non seulement de lutter efficacement contre la migration irrégulière, la traite des humains et tous ces effets corollaires, de conflits, de guerre, d’insécurité, de famine », a fait savoir la représentante de l’UNESCO, Anne Lemaistre.

Quant au Coordonnateur de ce projet, Claver Boni, ledit projet, est beaucoup plus basé sur les médias en ce sens qu’ils ont « un rôle crucial dans la sensibilisation aux risques liés aux migrations. Ils fournissent notamment les informations nécessaires dans différentes langues locales et dans divers formats, offrant aux jeunes et aux femmes un accès aux outils et informations leur permettant de faire des choix éclairés quant à leur avenir ».
Aussi, dans sa phase pratique, l’Unesco mettra en œuvre une série d’actions y compris des campagnes de sensibilisation et d’information sur les risques migratoires dans les deux prochaines années en vue de lutter contre l’immigration irrégulière et la traite des êtres humains.
Pour l’atteinte des objectifs visés par ce projet, l’Unesco coopère avec les Etats, les médias, les organisations intergouvernementales, les groupes de la société civile et les universités. Aussi, dans sa phase pratique, l’UNESCO mettra en œuvre une série d’actions y compris des campagnes de sensibilisation et d’information sur les risques migratoires dans les deux prochaines années en vue de lutter contre l’immigration irrégulière et la traite des êtres humains.
Selon l’institution au terme du projet, elle pense permettre le renforcement des capacités des médias indépendants, y compris des médias en ligne, pour la production d’une information rigoureuse et de qualité en ce qui concerne les risques migratoires en

Afrique de l’Ouest (et les causes profondes de la migration irrégulière), et pour soutenir la création et diffusion de contenu éditorial original dans les pays cibles grâce aux radios nationales, aux médias continentaux (radio, télévision, journaux), aux médias en ligne, notamment dans les langues locales pour accroître la visibilité du projet et sensibiliser davantage le grand public.

Notons que le classement des dix premières nationalités de migrants qui sont arrivés en Italie entre janvier et novembre 2016, confirme qu’aucune région n’est épargnée par ce phénomène, notamment l’Afrique de l’Ouest. Neuf migrants sur dix arrivant en Italie sont en effet africains, et la plupart viennent du : Nigéria (21%), d’Erythrée (11.7%), de Guinée-Conakry (7.2%) et de Côte d’Ivoire (6.7%).

LeMentor

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