Education

Grève et fermeture des écoles privées laïcs et confessionnelles le 14 Avril : Le CNAPEL appelle l’état à trouver une solution rapide

En prélude au mot d’ordre de grève et fermeture des établissements privés laïcs et confessionnels le 14 avril 2021, lancée par la Conférence des présidents des associations des fondateurs d’établissements scolaires privés laïcs et confessionnels de Côte d’Ivoire, (CPAFESP), le Conseil National des parents d’élèves de l’enseignement privé Laïc de Côte d’Ivoire ( CNAPEL), a tenu une conférence de presse animée son président National , Seka Yapi Emmanuel, pour tirer sur la sonnette d’alarme face aux risques liés à cette grève.

« Nous , parents d’élèves de ce secteur de l’éducation-formation qui regorge plus de 50% de l’effectif des élèves du cycle secondaire, ne saurions accepter qu’une telle rupture se présente à moins d’un mois et demi des examens à grand tirage(…)Au regard des difficultés et maux auxquels souffre notre école et sachant que cette décision de suspension des cours pourrait être récupérée par certains élèves véreux, ennemis de la stabilité de l’école, nous disons à nos partenaires, les fondateurs qu’ils sont dans leur droit et nous en sommes conscients, mais vu que depuis un certain temps chaque fois qu’un tel flanc de prête, l’ennemi en profite pour endeuiller l’école. C’est pourquoi nous leur prions de bien vouloir accepter aussi notre souffrance et donc de sursoir à cette décision », a-t-il plaidé au cours de cette conférence tenue le samedi 10 Avril 2021 à Abidjan.

Par ailleurs, le CNAPEL ne doute pas que l’état ait une oreille attentive pour satisfaire les fondateurs afin d’éviter tous risques de paralysies de l’école Ivoirienne, car l’école est un pilier incontournable dans tout développement harmonieux d’une nation.

Pour rappel , depuis cette rentrée scolaire 2020-2021, le CNAPEL à entrepris une vaste tournée de sensibilisation dans les DREN et IEP pour susciter l’implication des parents pour lutter contre le fléau des congés anticipés, les violences, les perturbations régulières, les grosses en milieu scolaire et la baisse du niveau d’apprentissage.

Patrick Kouamien

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