Afrique

Gambie: pour non respect à sa parole, le peuple exige le départ de Adama Barrow, l’actuel président

Pour n’avoir pas respecté sa parole, le peuple ne veut plus du président Adama Barrow. Il exige son départ pour faire revenir Yaya Jammeh, l’ancien président qui vit en exile en Guinée Equatoriale.

Adama Barrow n’est plus apprécié par son peuple…
Trois ans à la tête de la Gambie, déjà des milliers de manifestants réclament le départ d’Adama Barrow pour faire revenir l’ancien président chassé du pouvoir Yaya Jammeh.

Il y a trois ans que le peuple gambien s’est soulevé pour mettre dehors, le président Yaya Jammeh. C’est en Guinée Equatoriale qu’il mène sa vie tranquille. Tantôt, on veut le juger tantôt on le regrette. Ce tintamarre s’estompe et le regard du monde entier sur ce petit coincé entre le Sénégal et la Guinée Conakry, n’est pas reluisant.

Le président Houphouët disait que « le vrai bonheur, on ne l’apprécie que lorsqu’on l’ait perdu », est-ce le cas pour le président Yaya Jammeh ? Tout porte à le croire que depuis quelques semaines, des milliers de manifestants descendent dans les rues pour réclamer son retour aux affaires.

Le peuple réagit et prend son destin en main
L’actuel président Adama Barrow qui devrait passer 3 ans à la tête du pays et partir selon les clauses de son arrivée, a pris goût au pouvoir et il ne veut plus partir. Une organisation dénommée : « Operatio three years jotna » (trois ans , c’est maintenant) qui regroupe des milliers d’adhérents, réclament son départ.

Quand on promet, il faut tenir parole. Selon Seckou Diaby qui habite Paris et qui a participé à la marche, donne sa version : « trois ans, c’est la limite et maintenant, Adama Barrow veut pousser son mandat jusqu’à 5 ans, ce n’était pas ce qui avait été dit, alors il doit dégager ».

La diaspora gambienne est déterminée à faire plier le bagage du président Adama Barrow qui a pris goût au pouvoir et ne veut plus respecter sa parole. Les gambiens ne sont pas contents et exigent qu’il s’en aille au demeurant, ils préfèrent l’ancien président Yaya Jammeh, même s’il a été accusé à tort de dictateur. L’opposition demande l’organisation d’une élection inclusive et participative à tous.

Si la population descend dans les rues pour réclamer le départ de Barrow, c’est lui-même qui l’aurait voulu. Lors de son élection en décembre 2016, il avait convenu de se retirer au bout de 3 ans. C’était l’accord conclu avec la coalition qui l’a porté au pouvoir et son équipe. Bien décidé à rester au pouvoir 5 ans, Adama Barrow tente de montrer qu’il est soutenu pour justifier la continuation de sa présidence.

Adama Barrow, abandonné par sa maison politique
L’UDP, parti démocratique unifié qui lui mène la vie politique difficile, son ancien parti politique, l’avait soutenu et c’est lui qui est au-devant de toutes les manifestations pour demander son départ.

Pour le moment, sa gestion du pouvoir fait regretter l’ancien locataire du palais, Yaya Jammeh.

Jusqu’où, ce petit pays qui ne vit que du tourisme est prêt à se montrer au monde pour le non-respect de sa parole donnée à la population quand il est venu au pouvoir. M. Adama Barrow aussi dit que, c’est seul Dieu qui l’enlèvera du pouvoir.

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