Education

Côte d’Ivoire/ l’université d’Ottawa au Canada à la recherche de meilleurs étudiants Ivoiriens

70% des frais de scolarité pris en compte par l’Université d’Ottawa , pour les meilleurs étudiants ivoiriens retenus après  avoir postulé “, tel est l’information majeure donnée par la forte délégation de l’administration de l’Université d’Ottawa au Canada qui séjourne en côte d’ivoire, pour expliquer les opportunités qu’offre cette prestigieuse université bilingue aux étudiants ivoiriens.

Pour ce faire, le jeudi dernier au Sofitel hôtel ivoire, une conférence ouverte à réuni plus de 200 élèves, étudiants et parents intéressés par les études dans cette prestigieuse université Canadienne.

Cette séance d’information a été dirigée par M. Alain Malette, Directeur principal, Gestion des inscriptions et M. Oumar Ibrahima TOURE, Directeur, Développement des marchés internationaux. 

En effet procédant à la présentation de l’Université, Oumar Ibrahima Touré, Conseiller stratégique Afrique subsaharienne de l’université d’Ottawa a déclaré que “c’est la plus grande université bilingue au monde qui propose des programmes en anglais et en français. Cette université située au cœur de la capitale du Canada accueille actuellement 43000 étudiants dont plus de 8000 étudiants internationaux provenant de 150 pays. Plus de sur 2000 étudiants africains, plus de 300 ivoiriens poursuivent actuellement leur formation à l’univers d’Ottawa.

En outre il a ajouté que les meilleurs étudiants par trimestre reçoivent des bourses.

Comment faire pour y étudier?

Selon M. Touré pour étudier et réussir au Canada en général et à l’Université d’Ottawa en particulier, il faut disposer de trois atouts essentiels que sont : le courage, la volonté et la connaissance. Car il ne suffit pas d’avoir seulement les moyens pour y être accepté comme étudiant.

Il estime que l’étudiant doit faire la preuve de ses performances scolaires aussi bien en amont qu’en aval.

En ce qui concerne les élèves, c’est ceux qui auront décroché le Baccalauréat avec une bonne mention ont plus de chance de valider leur inscription dans cette université prestigieuse qui est classée parmi les 14 meilleures universités du monde. Mais avant le Bac, il faudra aussi travailler à collectionner de bonnes moyennes au secondaire, notamment dans les classes de Première et de Terminale.

M. Touré a surtout insisté sur les avantages qu’offre son université pour les étudiants francophones qui bénéficient d’une exonération partielle des frais de scolarité. De manière pratique et concrète, si des étudiants provenant hors de l’espace francophone doivent débourser quelques 50.000 dollars canadiens, soit environ 20 millions de FCFA au titre des frais de scolarité chaque année, l’étudiant francophone, notamment l’Ivoirien ne payerra que l’équivalent de quelques 5 millions de Fcfa pour sa scolarité.

Mais pour y vivre et étudier, M. Touré conseille de prévoir au moins un budget global de 10 à 11 millions de Fcfa par an. A croire M. Touré, cette offre aurait un avantage comparatif parce que dans d’autres universités du Canada, il faudrait prévoir un budget global d’au moins 15 millions de Fcfa pour espérer y étudier et vivre. Il a souligné par ailleurs que l’inscription et l’acceptation à l’université donne droit à la délivrance d’un permis d’étude puis d’un permis de travail. Ce dernier sésame permet aux étudiants qui le désirent de s’organiser pour étudier et travailler pour résoudre les équations financières qui viendraient à se présenter. Les élèves et étudiants qui ont fait le déplacement ont eu droit à des conseils pour réussir les études dans n’importe quelle université ou école du monde. «Ne ratez jamais le départ de votre étude universitaire» a-t-il averti en faisant un clin d’oeil aux étudiants qui viendraient à relâcher le travail académique au profit d’autres considérations ou libertés.

Même si l’université d’Ottawa dispose de 450 programmes, le Pr Touré a conseillé de lier le choix des programmes aux atouts de l’étudiant. Pendant deux heures d’échanges, il a souvent troqué sa casquette de chargé de marketing à celle de parent pour tempérer les ardeurs de ceux qui nourrissent des rêves utopiques du moins pour le moment.

« Etudier au Canada ou dans un quelconque pays de l’occident n’est pas une fin en soi. Car on peut bien rester sur le continent africain et avoir une bonne formation ou réussir sa vie.» Il a donc invité les jeunes à éviter de mettre trop de pression sur leurs parents au point de les pousser à se compromettre pour réaliser l’impossible.

Kouadio Boris, étudiants en sciences économiques a exprimé sa satisfaction après la présentation. « J’ai beaucoup apprécié la franchise et la vérité sur les conditions d’inscription et d’acceptation dans cette université qui sont très sélectives.» a-t-il déclaré. 

Les conférenciers ont fait savoir qu’au Canada, toutes les universités n’ont pas les mêmes prestiges et que les bourses y sont rares. Néanmoins, certaines universités comme l’université d’Ottawa offrent des bourses d’excellence aux meilleurs étudiants.

Pour conclure cette séance d’information la délégation a conseillé aux potentiels candidats qui souhaitent s’inscrire dans les universités canadiennes avec le Baccalauréat, la maîtrise ou le doctorat de le faire le plus tôt possible pour faciliter le traitement des dossiers.

Patrick kouamien

 

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