Economie

Aquaculture: Un système de suivi statistique des activités élaboré

A l’horizon 2020, le Plan stratégique pour le développement de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture (Psdepa) veut atteindre un objectif de 200 000 tonnes/an à l’horizon 2020 dans le domaine de la pisciculture. Soit une contribution globale de 47% de la production.

Toutefois, l’absence de données statistiques ne permet pas de mesurer le niveau réel d’évolution du sous-secteur. Et cela, en dépit des actions en cours à travers des projets de développement. C’est pourquoi la Direction de l’aquaculture et des pêches (Dap) a décidé d’élaborer un système de suivi statistique des activités aquacoles, le 19 septembre, à Abidjan.

C’était à la faveur de « l’atelier de validation de la méthodologie du système de suivi statistique de l’aquaculture » porté par l’Union européenne au travers du Programme d’appui à la gestion durable des ressources halieutiques (Pagdrh).

L’objectif général est de présenter et de valider la méthodologie du système de suivi statistique de l’aquaculture.

L’absence de données statistiques fiables, selon Bamba Vakaramoko, conseiller technique en charge de l’aquaculture qui représentait le nouveau patron du Mirah, Dosso Moussa, est l’une des raisons de la mauvaise perception du rôle et la place de l’aquaculture dans la société et l’économie nationale. Mais il s’est réjoui car “les efforts du gouvernement sont en train de faire changer la donne”, a-t-il encouragé.

Plusieurs recommandations ont été faites par les participants issus du Centre de recherche océanologique (Cro), l’Université Nangui Abrogoua (Una) et de l’Institut national de la statistique (Ins).

A ce propos, le ministère des Ressources animales et halieutiques (Mirah) a été invité à assurer le positionnement de l’aquaculture comme priorité nationale dans l’agenda des décideurs politiques. Le Mirah devrait dans ce cas de figure faire du lobbying qui s’appuie sur des indicateurs renseignant sur ces priorités telles que la création d’emploi, la production de richesse, l’autonomisation des femmes, la sécurité alimentaire dans toutes ses dimensions, etc.

Infos: Sercom

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