Education

Début des festivités marquant le 31e anniversaire de la FESCI

21 avril 1990 – 21 avril 2021. La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire ( FESCI) a 31 ans. Pour célébrer cet anniversaire, le Bureau exécutif national conduit par le Secrétaire général Saint-Clair Alla dit National Makélélé, organise des festivités durant 4 jours. Le top départ a été donné ce mercredi 21 avril à l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, en présence des autorités politiques, universitaires et des anciens responsables du mouvement.

S’exprimant à cette occasion, Saint-Clair Alla a réaffirmé son ambition de poursuivre le processus d’amélioration de l’image de la Fesci. 

« Notre rôle est de parler à la Sotra pour que les étudiants de Bouaké aient des bus. Notre rôle est de parler au ministère de l’Enseignement supérieur pour que nos universités soient dotées d’outils didactiques. Nous devons utiliser le temps que nous prenons pour gérer les rangs à la scolarité pour lutter pour l’amélioration de l’enveloppe allouée à la bourse», a-t-il fait savoir. 

Poursuivant, le leader estudiantin a montré sa volonté de travailler de concert avec les ministères en charge du secteur éducation-formation pour écrire des pages de l’école ivoirienne plus radieuses. « Notre posture n’est pas de combattre un pouvoir. Si la ministre de l’Éducation nationale le veut, nous irons lui présenter les résultats de nos réflexions pour enrayer les phénomènes tels que les notes sexuellement transmissibles et les congés anticipés », a-t-il ajouté. 

Pour sa part, Pr Ballo Zié, le président de l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, a émis le vœu que les résultats de ces assises renforcent le rôle de la jeune fille dans la lutte syndicale. « Si la jeune fille est impliquée dans cette lutte, on aura beaucoup plus d’apaisement. Le préalable à la bonne marche de nos institutions, c’est l’apaisement. Nous souhaitons que ces travaux contribuent à apaiser davantage le climat sur tous les espaces universitaires », a-t-il déclaré. 

Renchérisant, Dely Mamadou, le Directeur général du Centre régional des œuvres universitaires d’Abidjan 1 (CROU A1), a souligné la nécessité pour toutes les parties prenantes de l’Enseignement supérieur de travailler main dans la main. 

« Sans étudiants, il n’y a pas de Crou, ni d’université et de ministère de l’Enseignement supérieur. Et vice-versa. C’est ensemble que nous allons bâtir un enseignement supérieur et une recherche scientifique au service du développement de la Côte d’Ivoire », a-t-il indiqué. 

Plusieurs anciens de la Fesci présents ont prodigué des conseils à leurs cadets. 

« Nous étions dans une crise de confiance, c’est ce qui entraînait quelques problèmes entre étudiants. Ce temps est révolu. Il faut qu’ils sachent que le pluralisme pour lequel nous nous sommes batus, veut qu’il y ait plusieurs mouvements estudiantins qui fonctionnent », a exhorté Eugène Djué. 

 Quant-à Sanogo Kakou Serge dit SKS,  il a loué l’immense contribution de la Fesci à l’amélioration de la vie estudiantine et scolaire. 

« La Fesci a permis aux élèves et étudiants de Côte d’Ivoire, d’améliorer leur condition de vie et d’études. La crise des machettes est derrière nous. Nous avons, aujourd’hui, une Fesci qui se responsabilise. Je demande à mes jeunes frères de continuer à entretenir la marmite qu’on leur a confié pour qu’elle perdure dans le temps », a-t-il conseillé. 

 Grâce Gnolou, la présidente de l’ong Lionne d’Afrique, une organisation regroupant les jeunes filles leaders des universités de Côte d’Ivoire, s’est réjouie du thème choisi pour la célébration du 31e anniversaire de la Fesci. 

« Je veux dire à la Fesci de continuer à mettre la femme au centre du changement », a-t-elle conseillé. 

S.B

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