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𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗹𝘁𝗮𝘁𝘀 𝗴𝗹𝗼𝗯𝗮𝘂𝘅 𝗱𝘂 𝗥𝗚𝗣𝗛 𝟮𝟬𝟮𝟭 : Nialé Kaba 𝗱𝗼𝗻𝗻𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗲́𝗰𝗶𝘀𝗶𝗼𝗻𝘀

Abidjan, le 07 Juillet 2022- Madame Nialé KABA, Ministre du Plan et du Développement était face à la presse, ce jeudi 7 Juillet, à l’immeuble SCIAM sis au Plateau dans le cadre des activités du Recensement Général de la Population et de l’Habitat.

Doter la Côte d’Ivoire de données sociodémographiques actualisées et fiables pour servir de socle pour le suivi et l’évaluation des Plans Nationaux de Développement ainsi que des agendas internationaux, tel était l’objectif principal du 5ème Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RP 2021).
Officiellement annoncés, ce mercredi 06 juillet en Conseil des Ministres, les résultats globaux du RP 2021 estime à 29 389 150 le nombre d’habitants en Côte d’Ivoire.

Ainsi, la Ministre du Plan et du Développement a souhaité rencontrer l’ensemble des médias pour échanger sur les détails de l’opération. Dans ses propos liminaires, elle a annoncé certaines données importantes, « la consolidation et le traitement des données ainsi que la prise en compte des résultats de l’Enquête Post-Censitaire ont permis de produire les résultats globaux définitifs. La population vivant habituellement sur le territoire ivoirien (population résidente) se chiffre à 29 389 150 habitants ; le nombre total de ménages ordinaires est de 5 616 487 soit une taille moyenne de 5,2 personnes par ménage; la densité de la population s’établit à 91,1 hbts/km2 au niveau national contre 48 hbts/km2 en 1998 ; le poids démographique de chaque région dans la population totale varie entre 0,5 % pour le Folon et 21,5 % pour le District autonome d’Abidjan ; la majorité de la population vivant sur le territoire national réside dans les villes, soit 15 428 957 personnes (52,5%) contre 13 960 193 vivant dans les localités rurales (47,5%). La ville d’Abidjan à elle seule concentre 36% de la population urbaine suivie de la ville de Bouaké qui concentre 4,7% de la population urbaine ; dix-sept villes en Côte d’Ivoire sont peuplées de plus de 100 000 habitants », a précisé Nialé Kaba.

Avant d’insister sur la poursuite de l’opération dont les perspectives annoncent deux activités majeures notamment « l’analyse, la publication et la diffusion des résultats avec comme produits attendus les répertoires de localités, les rapports thématiques, les monographies régionales, les atlas socio-démographiques, les perspectives démographiques, et d’autre part l’anonymisation et l’archivage des données. Ces activités se dérouleront jusqu’en juin 2024 » indique-t-elle.

Partenaire technique de cette opération de recensement, le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) a accompagné de bout de bout le processus. Le représentant résidant adjoint de l’UNFPA a rappelé les acquis avant de dire le satisfecit de son institution, « L’Enquête post-censitaire qui a permis de mesurer la couverture du dénombrement, donne une idée sur la bonne qualité des données collectées comme recommandé par les Nations Unis. L’UNFPA note avec satisfaction que l’opération de Recensement de la Population 2021 de la Côte d’Ivoire répond aux normes et procédures internationales en la matière. L’ensemble du Système des Nations Unis est prêt à vous accompagner et nous vous souhaitons plein de succès pour la suite du processus » a lancé Alain Akpadji.

La séance des questions a permis à la Ministre du Plan et du Développement de lever toutes les inquiétudes sur la qualité de l’opération.

Sur la question du paiement des agents qui ont participé au processus, Nialé Kaba a rassuré que toutes les dispositions ont été prises à cet effet, pour que tous soient satisfaits. Répondant à la préoccupation de la baisse du nombre d’étrangers, la Ministre a expliqué que plusieurs facteurs peuvent concourir à cette baisse de la population étrangère, notamment « l’évolution et de la dynamique économique des différents pays », « les mouvements importants vers l’occident par rapport à certains jeunes » ; « une modernisation plus importante » de de l’économie ivoirienne qui devient « moins consommatrice de mains d’œuvre moins qualifiées » ou encore la « dynamique sociale ».

Pour finir Nialé Kaba a remercié les autorités nationales, les bailleurs, et l’ensemble des parties prenantes qui concouru à la qualité de ses résultats.

SerCom

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